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Mathiou
5 septembre 2012

Mathiou de 1954 à nos jours

En 1954, Maurice Laborde fait construire une grande étable derrière la maison vieille. Dans la ferme, ce nouveau bâtiment s’impose en raison de l’évolution de l’agriculture. Avec la mécanisation naissent de nouveaux besoins, notamment, celui d’entreposer le matériel. Les animaux quittent donc l’étable accolée à la maison. Celle-ci va connaître une seconde vie.

Comme la maison n’est plus habitée, elle va vivre au rythme de la ferme et sera utilisée pour divers travaux. Dans le grenier, on continue à entreposer les récoltes de maïs. Il fallait que le plancher soit solide pour supporter de telles quantités de grains !

Mon père y installe son atelier, mon grand-père, ses bouteilles de vin dans le chai.

atelier

 

Ma grand-mère, ma mère, voisins et parents s’y activent les jours de tuailles de cochons. La cuisine devient alors un véritable laboratoire, la cheminée fume... la maison vit.

Vers la fin des années 70, autre révolution pour les agriculteurs de Soustons: introduction du maïs de semence qui va considérablement modifier les habitudes de travail. Il faut embaucher de la main d’œuvre pour « castrer » le maïs. Au mois de juillet, Mathiou se remplit de jeunesse. A la fin des travaux, mes parents organisent une « sardinade ». Pour accueillir leur joyeuse équipe, rien de plus convivial que…l’étable !

page

Ses murs retentissent encore des conversations, des rires et de la musique qui les ont imprégnés durant plusieurs été, en ces circonstances.

L’exposition de cette pièce, au nord, la rend aussi utile pour faire de jolis bouquets.

fleurs

Et comme les fleurs sont particulièrement choyées à Mathiou, l’hiver, elles trouvent une place dans la chambre où sont nés ma marraine et mon père. C’est une pièce très lumineuse, au sud, qui permet de sauver du gel les mille et un pots de géraniums, ibiscus, azalées et autres variétés.

Mathiou dans les années 2000 à 2012 : une magnifique vieille dame qui s’enorgueillit des nombreuses visites qu’elle reçoit. Fin août 2012, elle vient d’ouvrir ses portes et de dévoiler quelques-uns de ses secrets à Evelyne Ballion, architecte du patrimoine, Magali Guichard, ingénieur du patrimoine à la direction régionale des affaires culturelles, Danièle Neill et Richard Peyres, délégués départementaux de la Fondation du Patrimoine.

Tous s’accordent à dire qu’il est urgent de la sauver !

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