La lumière au bout du tunnel

Le 7 septembre 2009, mon architecture intérieure s’est écroulée. J’ai été dévastée par la perte de la poutre maîtresse qui soutenait mon édifice intérieur et ce jour funeste a causé en moi des dégâts  irréversibles. La maladie puis le décès de mon père m’ont laissée dans le même état qu’une maison sans fondations sur laquelle se serait abattue la tempête Klaus.

Aquarelle offerte par ma cousine Thérèse, une des filles d'Albert, fin 2009, en mémoire de mon père et de sa passion pour la chasse et la pêche, sur l'Etang Blanc.

Le temps du deuil a été aussi long et difficile à traverser que ne l’aurait été un mur de fer à transpercer à mains nues, sans égratignures. Pour tenter d’y parvenir, j’ai tout essayé, tout lu : tous les ouvrages de Marie de Hennezel (La mort intime, Mourir les yeux ouverts, Pour une mort plus humaine…), ceux de David Servan-Chreiber (Anticancer, Guérir, On peut se dire au-revoir plusieurs fois...), des expériences de médiums, des livres de spiritualité, de psychologie…

Le déclic s’est produit grâce à ma fille Estelle. Alors que je plaisantais au sujet de ses lectures et de son intérêt pour le destin de la famille Romanov, elle m’a asséné :

« - C’est sûr, moi je ne passe pas ma vie à essayer de parler avec les morts ! »

ELECTROCHOC

A cette même époque, une amie me recommande une bio-énergéticienne de Billères. Sans idée précise sur cette pratique, mais déterminée à avancer, je prends immédiatement rendez-vous.

A ce stade, je suis presque arrivée à la sortie du long tunnel et la petite lumière que je commence à percevoir au bout porte un nom : Aline Lascostes Fouyssat.