1999: Début du casse-tête administratif

Plusieurs années après mon départ des Landes pour raisons professionnelles, arrive le temps de la mutation. On peut oublier certaines dates, même si elles marquent des étapes importantes de la vie, mais celle-ci est pour moi indélébile. 1999: retour à Soustons.

Enfin un été à la fin duquel il ne faudra pas refaire les valises et, dans une voiture chargée de victuailles, les larmes aux yeux et le coeur serré jusqu'à Magescq, reprendre le chemin de la région parisienne.

Encore étudiante lorsque j'étais partie, c'est avec une famille de trois enfants que je suis rentrée. Mathiou nous a accueillis, le temps de s'organiser. A mes yeux, une seule formalité à accomplir: déposer une demande d'autorisation pour rénover la maison vieille et, bien sûr, trouver une location durant les travaux.

L'enthousiasme et l'énergie que je mets à préparer ce projet sont vite étouffés par la réponse administrative: NON. La maison n'en est pas une, c'est un bâtiment agricole édifié sur un terrain non constructible. Le propriétaire n'étant plus en activité, sa fille ne pourra pas s'y installer. Aucune prise en compte de l' intérêt patrimonial.

La tentation est forte de regarder ce qui se pratique autour. Tout semble réalisable ailleurs, tout près de là ou dans d'autres quartiers, mais pas à Mathiou.

Le temps manque pour dénoncer cette interprétation des textes mais le rêve, lui, reste intact.